Cette série de photographies a été réalisée à partir d’un journal où Kyoko Kasuya retranscrit ses propres rêves. Elle a photographié en décembre 2010 et en janvier 2011 des différents endroits présents dans ses rêves tels que son école primaire, le chemin de son lycée et de son université, le bureau où elle a travaillé en tant que salariée, etc. Elle a choisi de ne montrer aucune présence humaine pour exprimer l’irréalité propre aux territoires oniriques. Elle a associé ces images entre elles afin d’imaginer une journée qu’elle aurait pu vivre en se fiant à la lumière. Prémonitoire, trois mois plus tard, un grand tremblement de terre provoque un accident nucléaire au Japon, des clichés de lieux sans vie, la thématique du rêve.

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